Après plus de 26h de trajet (depuis notre départ de la maison dont 3h d’escale dans l’aéroport de Taipei), c’est bon, nous sommes arrivés à Beijing !

Notre guide et notre chauffeur nous attendaient pour nous conduire à ce qui sera notre lieu de résidence pour ces quatre prochains jours. Je rêve d’une douche et d’une position horizontale… Le temps à Beijing est brumeux mais agréable : « Octobre est la meilleure saison pour visiter la Chine, vous avez bien choisi » nous dit-on. « Et vous avez évité la fête nationale, c’est parfait ! » renchérit notre guide. Benoît et moi, nous sourions : tout ça, c’est grâce à ma mère qui nous avait donné les bons tuyaux. C’est d’ailleurs une des raison pour laquelle nous ne sommes pas partis tout de suite après le mariage : voyager à la saison de l’été en Asie n’est vraiment pas une bonne idée… sauf si vous aimez les saisons tropicales.
Dans la voiture, le paysage de Beijing défile devant nos yeux : on voit de grands immeubles mais aussi beaucoup d’arbres, aux variétés différentes. Acacia, bouleau, hêtre, pin, érable… et même des roses le long du périphérique ! On constate de grandes zones de parc. Finalement pour une grande ville, Beijing a l’air pas mal verte. Ça contraste avec l’aspect minéral de la route. L’urbanisme promet d’être très intéressant à étudier.

Notre guide nous explique : « L’acacia est l’arbre symbolique de Bejing. En chinois, il s’écrit avec l’idéogramme « enceinte » et on pourrait le traduire par « arbre enceinte » c’est-à-dire fertilité, prospérité. C’est ce que l’on souhaite pour Beijing ! Quant au pin, c’est un des arbres préférés des Chinois. Il signifie pour nous la persistance dans les principes, les valeurs. » Rappelons que la Chine reste bercée par le confucianisme et que Confucius prône l’Homme de Bien comme destination évolutive de l’individu.

Nous arrivons à l’hôtel, situé dans le quartier Qianmen, dans le centre ville. Étonnamment, le quartier ne semble pas du tout touristique : on observe une vie locale. Après une bonne douche et une sieste, nous arpentons les ruelles de notre quartier. Les scooters électriques sont omniprésents et nous contournent en silence. Autre surprise ! Le silence règne malgré une circulation ininterrompue, ça donne une belle idée de ce à quoi pourrait ressembler nos villes françaises si l’électrique devenait la norme.
La faim commence à se faire sentir. On arpente les différents commerces et cantines. Notre choix se porte sur une (des très nombreuses) cantine de nouilles. La nourriture est à un prix dérisoire. Benoît fait le calcul : un bol de nouilles fraîches coûte 3€ (oui, vous pouvez pleurer). On s’en tire pour 7,5€ pour deux bols et des brochettes.

Avec un bon bouillon dans le ventre, nous repartons rassasiés avant de nous écrouler dans le lit pour combler nos heures de sommeil. Une rude journée nous attend demain… !
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