Nous avons mis un peu de temps pour continuer la rédaction du carnet de bord de notre voyage. C’est dans les rizières, un peu plus au Sud, que le retard s’est accumulé : internet de moins bonne qualité dans les montagnes, rendant impossible (et très énervant) le téléversement des photos sur le blog, mais aussi un double rhume suite à un trop-plein de confiance sous le soleil. Dans la montagne, le vent frais continuait à souffler même sous le beau soleil, et nous avons attrapé froid. Les 3 jours qui ont suivi ont été assez pénibles !
Grande journée de balades dans les très photogéniques rizières de Ping-an. Nous n’étions pas seuls, même si désormais loin de la fête nationale chinois. Car c’est exactement le bon moment pour venir faire des photographies comme les chinois adorent en faire. Nous nous demandons d’ailleurs souvent ce qu’ils en font. Un book ? Instagram ? TikTok ? Comme tout le monde semble faire les mêmes photos, on ne voit pas vraiment en quoi ça peut être intéressant. En tous cas à chacune de nos destinations, les mises en scène en costume d’époque sont de mise. Selon notre guide, ça a explosé depuis la période Covid. Il y a donc partout des femmes (majoritairement) suivies par des photographes au travers des lieux « instagramables » (ou tiktokables ?). Et nous.
Enfin, les chemins sont pleins, les drones volent, et on fait la queue pour les points de vue sympas.
Le cadre est idyllique. En plus du riz, la région pèse dans la production de fruits de la passion et de fruit du moine (ressemble au premier, mais n’est servi qu’en infusion). On mange et boit donc le premier, et découvre le second au cours du repas. Je valide : j’en ramène ! On trouve aussi, plus dans une production plus familiale, piment, manioc, tarot ou encore gingembre.
Autre découverte, les talents de charpentiers de la minorité Zhuang qui construit de grands bâtiments… sans un seul clou de métal.
Côté animaux, sous les maisons ou dans un coin de la terrasse de rizière, on retrouve régulièrement des basse-cours, parfois dans des cages un peu trop petites. Et des chats, des fois aussi dans des cages. On tombe même sur la cuisson d’un chien. Les frelons à patte jaune (dits asiatiques sous nos régions) servent aussi à l’effort de guerre en étant macérés dans de l’alcool. Je ne valide pas : je ne ramène pas :/ !
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