Jour 5 – dernières visites à Pékin, découverte de Pingyao

Ce matin, nous rendons notre chambre. C’est donc toutes valises en main que nous quittons l’hôtel pour une dernière balade en ville. Nous commençons par la maison de Guo Mo Ruo, auteur chinois « pas très connu » selon notre guide, mais surtout l’occasion de voir une maison « à l’ancienne », avec son jardin, sa cour carrée et ses bâtiments en l’état. Toutes les autres maisons de ce type sont privées donc non visitables. Celle-ci avait été offerte par l’État à l’auteur, ami de Mao Ze Dong. Notre guide nous affirme qu’une maison de ce type coûterait aujourd’hui facilement entre 10 et 20 millions d’euros.

Après avoir contourné l’Élysée chinois, où habite et travaille Xi Jin Ping, un immense espace de lacs, jardin et bureaux de 1.5km de long par 700m de large, nous continuons la balade par le lac Qianhai, romantique à souhait avec ses rives bordées de grands lotus.

Il représente aussi l’entrée du hutong Xiaoshibei, petit quartier de rues commerçantes ayant conservé le charme d’antan (sur ses façades uniquement, les boutiques vendant en général toutes sortes de gadgets ou de vêtements pour touristes).

Nos pérégrinations nous mènent au travers du quartier avec ses maisons de retraites dont les pensionnaires sortent faire du taï-chi dans la rue, non loin des champions de plum-foot (jianzi), nous insérant dans d’impressionnantes passes au pied avec ce petit volant. Nous repartons évidemment avec notre volant, qui rejoindra celui que j’avais acheté il y a quelques années au Vietnam.

Nous finissons par le marché aux oiseaux. Et aux poissons. Et aux criquets. Nous fondons devant les perruches calopsittes ressemblant comme 2 gouttes d’eau à Élie et Salvador qui nous attendent au pays. À ces petits inséparables élevés à la main qui viennent au creux de nos mains. Mais la législation a l’ai bien plus souple que chez nous (et les assos de défense des animaux aux abonnés absents) devant les surpopulations des aquarium, la taille ridicule des cages ou les modifications physiques des animaux.

Puis c’est le dernier trajet à travers la ville pour la gare, immense terminal type aérogare, au sein duquel les procédures de sécurité et d’organisation de montée à bord du train n’ont rien à envier à l’aviation. Le TGV part à l’heure prévue, et nous emmène en 4 heures à Pingyao, 450km plus loin, suite de notre voyage.

Nous arrivons donc dans la nuit à Pingyao après quelques 45 minutes de voitures (ça aussi c’est comme l’aérien). Et l’accueil est impressionnant.

On change encore de véhicule pour parcourir la vieille ville (interdite aux voitures extérieures) et nous arrivons à notre tout mignon hôtel.

La ville, fondée au 14ème siècle et classée au Patrimoine Mondial de l’Humanité de l’UNESCO, est conservée dans son état d’origine… tout du moins pour ce qui est des façades. À l’intérieur des bâtiments, tout est refait. C’est un environnement presque d’époque dans lequel nous nous baladons dans la nuit, sur des kilomètres de boutiques… souvent des chaînes présentes de multiples fois (viande séchée, gâteaux de millet, vin, massage de pieds avec les poissons…). Mais une seule boutique proposant d’ouvrir sa propre huître perlière ! Et le clou du lieu (au moins 50 boutiques) : le maquillage et la location de costume, pour 10€, pour se balader en princesse mandchou dans les décors d’époque. Forte présence en ville d’européennes et de chinoises déguisées !

Réveil demain 8h pour un départ à 9h pour la visite de la ville et des environs !


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